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  • L’ACTH (hormone adrénocorticotrope) est une hormone fabriquée dans l’hypophyse (petite glande située à la base du cerveau) dont le rôle est de stimuler les glandes surrénales (glandes situées sur chaque rein) à sécréter du cortisol.
    L’hypophyse augmente la production d’ACTH (et par conséquent la production de cortisol) en réponse à des stress divers (hypoglycémie, infection, etc.). Lorsque les taux de cortisol sont suffisamment élevés, la production d’ACTH cesse. Tout comme le cortisol, la sécrétion d’ACTH varie au cours de la journée avec un taux sanguin maximal vers huit heures du matin et un taux minimal vers minuit.
    Les taux d’ACTH doivent obligatoirement être interprétés en tenant compte des taux de cortisol, de l’heure du jour et de la prise de médicaments, en particulier des corticostéroïdes. Lorsque les taux de cortisol sont élevés (par exemple par une tumeur des surrénales), l’ACTH devrait être très basse. Au contraire, lorsque les surrénales sont atteintes et que le cortisol est bas, les taux d’ACTH devraient être élevés pour compenser.

    Source : https://www.biron.com/fr/glossaire/acth/

  • C’est une hormone fabriquée par la glande surrénale, plus exactement par la corticosurrénale qui est la partie périphérique de cette glande. On l’appelle également un minéralocorticoïde parce qu’elle contribue au maintien de l’équilibre entre le sodium et le potassium.
    Son rôle essentiel est d’agir au niveau du rein et de favoriser l’élimination du potassium et de permettre la récupération du sodium.
    L’aldostérone permet donc une régulation de l’hydratation du corps et de la tension.
    Ainsi, si l’organisme perd du sodium de façon excessive (vomissements et diarrhée par exemple), la surrénale va fabriquer beaucoup d’aldostérone pour compenser les pertes en sodium : les urines seront plus concentrées et moins chargées en sodium.
    À l’inverse un excès d’apport de sel dans l’alimentation va freiner la sécrétion d’aldostérone par la surrénale.
    L’aldostérone est un point essentiel de la régulation de la tension artérielle.

    Source : https://www.docteurclic.com/encyclopedie/aldosterone.aspx

  • Une biopsie est une intervention lors de laquelle on prélève un échantillon de tissu ou de tumeur afin de l’examiner au microscope. La biopsie est employée pour diagnostiquer le cancer ou pour déterminer si une anomalie est cancéreuse ou non.

    On n’effectue habituellement pas de biopsie des tumeurs de la glande surrénale, car les cellules des tumeurs cancéreuses et celles des tumeurs non cancéreuses de cet organe sont difficiles à distinguer au microscope. De plus, une biopsie de la glande surrénale peut provoquer des problèmes graves, comme un saignement important (hémorragie), l’affaissement d’un poumon (pneumothorax) ou une élévation soudaine des taux d’hormones (catécholamines).

    Sources :
    https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/adrenal-gland/diagnosis
    https://cancer.ca/fr/treatments/tests-and-procedures/biopsy

  • Le corticosurrénalome (dit ACC en anglais pour Adrenocortical Carcinoma) ou encore cancer de la surrénale est un cancer rare développé à partir de la couche extérieure de la glande surrénale (cortex surrénalien ou corticosurrénale).
    Quels en sont les signes et symptômes ? Un corticosurrénalome peut se manifester par un excès de sécrétion d’hormones par rapport au sujet normal. Il sera défini comme corticosurrénalome «sécrétant».
    Mais la sécrétion d’hormones peut aussi être normale et dans ce cas-là on parle de corticosurrénalome «non-sécrétant ».
    Le corticosurrénalome peut être découvert de façon « fortuite » quand on pratique des examens (radiologiques) pour toute autre raison. Il n’est pas associé ni à un excès de sécrétion ni à des douleurs. Il s’appelle «incidentalome».
    Il existe principalement 3 différentes situations pour le corticosurrénalome «sécrétant» selon qu’il soit lié à l’excès d’une ou plusieurs des hormones suivantes :
    – Un excès de cortisol : voir «syndrome de Cushing»
    – Un excès d’aldostérone peut causer une hypertension artérielle, des crampes musculaires.
    – Un excès de testostérone (chez la femme) peut causer une pilosité accrue du visage, du dos, du torse, mais aussi de l’acné, des troubles des règles, un changement de la tonalité vocale.
    – Un excès d’estrogènes (chez l’homme) peut causer une augmentation du volume des seins, une baisse de la libido.

    Le corticosurrénalome «non sécrétant» peut donner des douleurs abdominales ou lombaires, une sensation de lourdeur, l’existence de nausées et de vomissements. Plus rarement, c’est une fièvre, une perte de poids ou un manque d’appétit, ou la découverte de métastases au niveau du foie, du poumon ou des os qui vont conduire au diagnostic.

    Source : https://www.surrenales.com/corticosurrenalome/

  • Il s’agit d’une hormone glucocorticoïde, sécrétée physiologiquement par le cortex surrénal. Elle est remplacée par l’hydrocortisone après chirurgie des deux surrénales ou prise de Lysodren® qui bloque le fonctionnement des surrénales.

    Source : https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/livret-corticosurrenalome.pdf

    Le cortisol est une hormone fabriquée par les glandes surrénales. Elle joue un rôle essentiel dans l’équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de l’organisme en réponse à une demande accentuée en énergie. Le cortisol intervient aussi dans le métabolisme des graisses et des protéines. Il joue un rôle d’anti-inflammatoire et participe à la régulation du sommeil.
    La sécrétion de cortisol suit un rythme fixe : elle est maximale entre 6 h et 8 h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

    Source : https://sante.lefigaro.fr/sante/analyse/cortisol/quest-ce-que-cest

    En cas de cortisol élévé : voir Syndrome de Cushing
    En cas de cortisol bas : voir Insuffisance surrénalienne

  • La crise surrénalienne intervient souvent lorsque l’organisme est soumis au stress, par exemple dans le cadre d’un accident, d’une blessure, d’une intervention chirurgicale ou d’une grave infection. Si l’insuffisance surrénalienne n’est pas traitée, le décès peut rapidement s’ensuivre.

    L’arrivée soudaine d’une crise surrénalienne représente bien souvent une situation d’urgence face à laquelle il est primordial de réagir vite. Il est important d’anticiper en préparant un kit d’urgence qu’il faudra garder sur vous en permanence. Ce kit devra notamment contenir votre carte de soins et d’urgence, votre injection d’urgence avec le manuel pour réaliser l’injection, une plaquette d’hydrocortisone.

    Comment faire l’injection? Cette vidéo va vous montrer en images toutes les étapes

    Source : https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/troubles-des-glandes-surr%C3%A9nales/maladie-d-addison

  • Le sulfate de déhydroépiandrostérone (S-DHEA) est un androgène faible présent dans le sang des hommes et des femmes. Précurseur des hormones sexuelles masculines (androstènedione puis testostérone) et féminines (œstradiol), il joue un rôle dans le développement des caractères sexuels secondaires à la puberté. La sécrétion du S-DHEA est contrôlée par l’hormone hypophysaire corticotrope (ACTH).
    Comme le S-DHEA est essentiellement produit par les surrénales, il est un marqueur utile de la fonction surrénalienne. Les cancers surrénaliens peuvent mener à une surproduction de S-DHEA, mais sa concentration sanguine peut être basse dans certaines tumeurs surrénaliennes bénignes. Alors que chez l’homme des concentrations élevées ne sont généralement pas cause de symptômes, ils entraînent chez la femme aménorrhée et virilisation. Les symptômes, de sévérité variable, peuvent comprendre :

    • une voix rauque
    • un hirsutisme (augmentation de la pilosité faciale et / ou corporelle)
    • une perte de cheveu (alopécie) de type masculine
    • une hypertrophie musculaire
    • un acné
    • une hypertrophie de la pomme d’Adam.
      Il est mesuré par un simple test sanguin avec un échantillon de sang obtenu par ponction veineuse au pli du coude.

    Source : http://www.labtestsonline.fr/tests/DHEAS.html?tab=2

  • Protocole standard pour une chimiothéraphie dans les cas de corticosurrenalome à un stade avancé. Cela correspond aux médicaments suivants: étoposide, doxorubicine, cisplatine. Souvent associé au Lysodren® (Mitotane), ce traitement est reconnu comme la chimiothérapie la plus efficace pour l’heure.

    Source : https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/livret-corticosurrenalome.pdf

  • La fludrocortisone est utilisée pour traiter les déficits en hormones minéralocorticoïdes qui sont normalement produites par les glandes surrénales. Il permet de supplémenter en minéralocorticoïdes les patients souffrant d‘insuffisance surrénale primaire ou secondaire, en association avec un glucocorticoïde.

    Source : Notice du Flucortac

  • L’hypophyse, ou glande pituitaire, est une petite glande de la taille d’un raisin, de 7 à 8 mm de diamètre; elle se situe à la base du cerveau. Elle est suspendue à une structure cérébrale, l’hypothalamus, par la tige pituitaire.
    Cette glande contrôle toutes les sécrétions hormonales de l’organisme que ce soit directement (comme la prolactine ou l’hormone de croissance qui sont fabriquées par l’hypophyse elle-même) ou en agissant sur d’autres glandes comme la thyroïde (hormones thyroïdiennes) ou les glandes surrénales (produisant la cortisone).

    Source : https://www.neurochirurgie-lariboisiere.com/glande-pituitaire/#:~:text=L’hypophyse%2C%20du%20grec%20ancien,hypothalamus%2C%20par%20la%20tige%20pituitaire

  • Voici quelques exemples de glandes et d’hormones qu’elles sécrètent :

    • l’hypothalamus (une glande du cerveau) : gonadolibérine, hormone antidiurétique
    • l’hypophyse (glande du cerveau) : hormone lutéinisante, hormone folliculo-stimulante, corticotrophine, somatotrophine (ou hormone de croissance), prolactine
    • les ovaires : estrogènes, progestérone, testostérone
    • le pancréas : insuline
    • les testicules : testostérone.
    • les surrénales : cortisol
    • la thyroide : triiodothyronine (T3) ,thyroxine (T4), et sont sous le contrôle d’une hormone hypophysaire appelée TSH (Thyroid Stimulating Hormon)

    Source : http://www.psychomedia.qc.ca/neurologie/2009-06-22/qu-est-ce-qu-une-hormone

  • Les glandes surrénales sont situées, comme leur nom l’indique, au-dessus des reins. Elles ont pour rôle de sécréter des hormones impliquées dans différents processus.

    La partie externe de la glande, la cortico-surrénale, sécrète les glucocorticoïdes (cortisone). Ces hormones ont pour rôle, entre autres, de libérer le glucose stocké et donc de vitaliser l’organisme. Les minéralocorticoides (aldostérone) assurent l’homéostasie du potassium et du sodium. La glande produit aussi des androgènes (testostérone), également produits par les gonades.

    La partie interne des glandes surrénales, la médullo-surrénale quant à elle, sécrète les catécholamines, un groupe d’hormones rassemblant l’adrénaline et la noradrénaline. Ces hormones participent au stress en augmentant la pression artérielle et le rythme cardiaque.

    Source : https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/biologie-glandes-surrenales-7147/

  • Une hormone est une substance chimique produite par une glande ou par un tissu et transportée par le sang pour agir sur un organe ou sur un autre tissu situés à distance. Une hormone agit comme un messager et assure ainsi la régulation de nombreuses fonctions de l’organisme.
    La transmission d’un message hormonal par l’intermédiaire du flux sanguin conduit à une réponse plus lente que celle générée par un message du système nerveux (transmis par des neurotransmetteurs) mais d’une durée qui peut être supérieure.

    Source : http://www.psychomedia.qc.ca/neurologie/2009-06-22/qu-est-ce-qu-une-hormone

  • Ce médicament contient une hormone proche de la cortisone naturelle. Il est utilisé comme traitement substitutif pour remplacer la cortisone naturelle lorsqu’elle n’est plus sécrétée suffisamment par les glandes surrénales.

    Cette insuffisance de sécrétion peut être due :
    – aux glandes surrénales elles-mêmes : maladie d’Addison, ablation des surrénales.
    – à l’insuffisance d’une autre glande qui commande la sécrétion surrénalienne : maladie ou ablation de l’hypophyse.

    Source : https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/hydrocortisone-roussel-4760.html

  • L’insuffisance surrénale survient quand le corps (les glandes surrénales) n’est pas capable de produire assez de d’hormones (cortisol ou d’aldostérone). Si on ne traite pas l’insuffisance surrénale avec des médicaments, elle peut entraîner une grave maladie et même la mort.

    Quels sont les symptômes de l’insuffisance surrénale?

    • fatigue ou faiblesse
    • étourdissements (en se mettant debout)
    • hypotension (basse pression)
    • nausée, vomissements, douleur abdominale
    • goût prononcé pour le sel
    • perte de poids
    • couleur brunâtre de la peau (semblable au bronzage, mais sans avoir passé du temps au soleil)

    Une personne atteinte d’insuffisance surrénale doit prendre des médicaments pour remplacer le cortisol que ses glandes surrénales ne produisent pas. Ces médicaments aideront à soulager les symptômes, à réguler la façon dont le corps transforme le sucre, le gras et les protéines en énergie, ainsi qu’à prévenir l’hypotension (basse pression). Pour traiter le manque de cortisol, les médecins prescrivent normalement l’un des médicaments suivants: hydrocortisone, prednisone, dexaméthasone.
    Habituellement, une personne atteinte de la maladie d’Addison doit aussi prendre de la fludrocortisone pour remplacer l’aldostérone.
    Il est important de prendre ces médicaments chaque jour à la même heure. Une personne atteinte d’insuffisance surrénale doit voir régulièrement un médecin pour vérifier sa tension artérielle et son analyse de sang afin de veiller à ce que les doses de médicaments sont adéquates.
    Le corps a besoin de plus de cortisol que d’habitude en période de stress ou de maladie. Une personne atteinte d’insuffisance surrénale qui a une infection et de la fièvre (température de plus de 38°C) devrait doubler sa dose habituelle de médicament de remplacement du cortisol pendant 1 à 3 jours. Si la maladie dure plus que trois jours, il faut consulter un médecin. Si la personne n’est pas capable de prendre de médicaments par voie orale à cause de nausée ou de vomissements, le médicament de remplacement du cortisol doit être donné par injection.

    Source : https://www.ottawahospital.on.ca/fr/services-cliniques/deptpgrmcs/programmes/centre-foustanellas-dendocrinologie-et-du-diabete/pour-les-patients/informations-pour-les-patients/maladie-surrenalienne/insuffisance-surrenale/

  • Reconnu comme l’un des outils les plus puissants pour prédire le risque de récidive et ainsi la survie des patients. Il doit être inclus dans le bilan des patients atteints de corticosurrénalome. Il existe trois niveaux de Ki67, exprimés en pourcentage. Plus le chiffre est élevé, plus le pronostic est considéré commé mauvais.

    • tumeurs de grade 1 avec un Ki67 < 10
    • grade 2 avec un Ki67 entre 10 et 19%
    • grade 3 avec un Ki67 ≥20%.

    Source : Adrenocortical carcinoma: differentiating the good from the poor prognosis tumors

  • La chirurgie par laparotomie est le traitement standard pour tous les patients ayant un corticosurrénalome « localisé a priori résécable ».
    La chirurgie des glandes surrénales est une chirurgie spécialisée qui doit être réalisée dans une équipe habilitée, disposant de toutes les compétences nécessaires à une prise en charge optimale pour limiter le risque de complications : chirurgiens digestifs ou urologues ayant une compétence en chirurgie surrénalienne, anesthésiste-réanimateurs, cardiologues, endocrinologues, néphrologues, cancérologues. La décision d’intervenir chirurgicalement est habituellement validée à plusieurs médecins.

    La surrénalectomie par voie coelioscopique est la technique la plus utilisée, notamment dans le cadre du phéochromocytome et de l’adénome. Elle peut parfois être adaptée à la chirurgie des tumeurs cancéreuses de petite taille. C’est une intervention réalisée sous anesthésie générale. Le patient est positionné sur le côté (droit pour une surrénalectomie gauche, gauche pour une surrénalectomie droit). 4 ou 5 incisions sont réalisées pour introduire une caméra et des instruments. L’accès à la glande surrénale nécessite de détacher des organes digestifs tels que le foie, la rate ou le pancréas. Puis les vaisseaux sanguins de la glande sont ligaturés et coupés et la glande surrénale est positionnée dans un sac pour être extraite en élargissant une des cicatrices.
    La surrénalectomie par voie rétropéritonéale : il s’agit d’une chirurgie coelioscopique lors de laquelle le chirurgien accède au surrénale par le côté et l’arrière de l’abdomen.
    La surrénalectomie par laparotomie : dans le cas du corticosurrénalome malin, une chirurgie à ventre ouvert est parfois nécessaire du fait de la taille de la tumeur, ou de l’envahissement d’autres organes. On parle souvent de cicatrice en « L » ou « T ».

    Source : https://www.chirurgien-digestif.com/chirurgie-des-glandes-surrenales

  • Voir Mitotane

  • Le Mitotane, appelé Lysodren® possède une action spécifique sur la corticosurrénale. Il détruit le cortex surrénalien, il possède un effet anti tumoral et il diminue ou bloque les sécrétions hormonales. Il est contre-indiqué pendant la grossesse. Ceci implique donc pour la patiente si elle est en âge de procréer, d’avoir une contraception efficace.

    Le Lysodren® se prend par voie orale, au cours d’un repas contenant des graisses pour favoriser son absorption. Il se présente sous forme de comprimés dosés à 500 mg dont la posologie est augmentée progressivement sur une ou plusieurs semaines et adaptée à la tolérance digestive. La dose nécessaire est celle qui permet d’atteindre des concentrations sanguines de Lysodren® (mitotanémie) entre 14 et 20 mg/l. En effet, il semble que, dans cette fourchette de concentrations, l’efficacité du traitement soit maximale, même si une activité du médicament peut être observée à des concentrations circulantes moindres, probablement en raison de susceptibilité individuelle au médicament. Tout au long du traitement, des prises de sang seront faites […].
    Des effets secondaires peuvent survenir ;
    – Cliniques : troubles digestifs (nausées, vomissements, perte d’appétit, diarrhées…), troubles neurologiques (confusion, somnolence, ralentissement psychique, pertes de mémoire, vertiges, tremblements…), éruption cutanée ou sueurs ;
    – Biologiques (détectées par des examens sanguins) ;
    – Les allergies sont, en revanche, exceptionnelles.
    Ces effets secondaires sont réversibles avec la diminution de la dose ou l’arrêt du traitement.

    Le Lysodren® a un effet non seulement sur la tumeur de la surrénale mais également sur la surrénale restante ; il entraine donc une insuffisance surrénalienne qui est évitée par l’administration orale d’hydrocortisone et parfois de fludrocortisone, associée à un apport normal en sel.
    Lorsque la réponse est favorable et le traitement bien supporté, celui-ci peut être poursuivi pendant plusieurs années.

    Source : https://www.surrenales.com/corticosurrenalome/

  • Il utilise des rayons X. La source de rayons bouge autour du patient pour conduire à l’obtention d’une série de plusieurs clichés représentant la zone scannée en coupe, sur différentes épaisseurs.
    La sensibilité de l’appareil permet en outre de générer des images beaucoup plus précises qu’avec une radiographie classique. Le scanner est donc souvent utilisé pour étudier une anomalie initialement détectée par radiographie ou par échographie. Il facilite aussi l’étude de certains organes difficiles à caractériser par radiographie (pancréas, foie, poumon, rate, vessie, rein).

    L’appareil de scanner ressemble à un large anneau dans lequel tourne un émetteur-récepteur de rayons X qui permet d’obtenir des images « en coupes » du corps humain. Le scanner émet des rayons X (rayonnements ionisants) qui possèdent la propriété de traverser le corps humain. Cette technique d’imagerie permet de visualiser les différentes structures de l’organisme. L’injection dans la circulation sanguine d’un produit dit « de contraste », iodé, est souvent nécessaire pendant l’examen. Il permet de mieux visualiser la zone à examiner et détecter des anomalies.

    Sources : https://www.fondation-arc.org/cancer-le-diagnostic
    https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Se-faire-soigner/Traitements/Examens/Scanner-et-cancer

  • Le cancer de la glande surrénale sont des tumeurs rares. En l’absence de standards mis en place pour déterminer les critères de ce que constitue la présence de métastase, d’une invasion locorégionale ou d’une récidive, le diagnostic de malignité peut représenter un véritable défi tant pour le clinicien que pour le pathologiste. Plusieurs systèmes qui incluent un ensemble de paramètres ont été développés pour appréhender cette malignité. Parmi ceux-ci, le système de Weiss, établi en 1984 et reposant sur 9 critères uniquement microscopiques. Ce score est le plus employé de part, sa simplicité et sa fiabilité. La présence d’au moins 3 critères sont des indicateurs de malignité (en termes plus simples la tumeur est cancéreuse). Néanmoins, l’application de ce système n’est pas dénuée de difficultés et de subjectivité.

    Source : https://www.em-consulte.com/article/89344/le-systeme-de-weiss%C2%A0-un-outil-toujours-d-actualite

  • Les stéroïdes sont des hormones lipidiques sécrétées par les glandes endocrines. Les stéroïdes incluent les hormones sexuelles (oestrogènes, progestérone et androgènes), les glucocorticoïdes (cortisone et cortisol) et les minéralocorticoïdes (aldostérone).
    Quels sont les effets des stéroïdes sur le corps ?
    • Les stéroïdes sexuels
    Les hormones stéroïdiennes sexuelles jouent un rôle majeur tout au long de la vie, responsables à la naissance des caractères sexuels primaires et, lors du développement, des caractères sexuels secondaires. Chez la femme, ils permettent l’ovulation et préparent l’utérus à une éventuelle grossesse. Chez l’homme, ils permettent la formation des spermatozoïdes et le développement des muscles notamment.
    • Les corticoïdes
    Les glucocorticoïdes jouent quant à eux un rôle sur les métabolismes des protéines, des glucides et des lipides. Ils jouent un rôle majeur dans la réponse au stress. Ils possèdent également des propriétés anti-inflammatoires, immunosuppressives et peuvent aider à lutter contre la douleur. Les minéralocorticoïdes ont pour principale action de participer à l’équilibre hydrosodé – hydratation cellulaire et extracellulaire essentiel à l’organisme et au maintien de la pression artérielle.

    Le corps humain sécrète naturellement des hormones stéroïdiennes. Les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes sont synthétisés dans les glandes surrénales. Les stéroïdes sexuels ont eux une origine gonadique (ovaire ou testicule) ou placentaire. Il s’agit des androgènes (surtout la testostérone chez l’homme), des oestrogènes (surtout l’estradiol chez la femme) et des progestatifs, soit la progestérone chez l’espèce humaine.

    Source : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-medicaments/2671871-steroide-definition-effets-anabolisant-naturel-legal-dangereux-ou-pas-femme/

  • Une surrénalectomie est une procédure chirurgicale dans laquelle une ou les deux glandes surrénales d’un patient sont enlevées par des méthodes ouvertes ou laparoscopiques. Les médecins recommandent généralement une surrénalectomie si le patient présente des tumeurs bénignes ou malignes sur la glande surrénale. Une tumeur maligne est une tumeur cancéreuse qui s’aggrave progressivement et peut se propager à d’autres tissus. Une tumeur bénigne ne se développe pas et ne se propage pas de manière agressive, mais peut causer d’autres problèmes de santé et peut, dans certains cas, devenir éventuellement maligne.

    Source : https://www.netinbag.com/fr/medicine/what-is-an-adrenalectomy.html

  • «Le syndrome de Cushing » est un excès de cortisol et peut donner les manifestations suivantes : Prise de poids au niveau de l’abdomen, du visage, du cou, contrastant avec des jambes et des bras grêles ; Visage rond et rouge ; Amas de graisse derrière le cou (bosse du bison) et au niveau du tronc ; Peau fine et grasse, vergetures sur l’abdomen, les cuisses et les bras ; Ecchymoses ; Faiblesse musculaire ; Ostéoporose ; Troubles du sommeil, troubles de l’humeur (anxiété, symptômes de dépression) ; Troubles de la concentration ou perte de mémoire ; Diabète ; Hypertension artérielle.

    Source : https://www.surrenales.com/corticosurrenalome/

  • Il s’agit d’un procédé d’imagerie médicale dont le but est d’étudier l’activité d’un organe. Le principe est d’injecter dans l’organisme un traceur, c’est à dire une toute petite quantité de substance radioactive sans danger pour l’organisme, puis, une heure après, de prendre des images de l’organe étudié, via une machine ressemblant à un scanner à rayons X, avec un large anneau. Différents détecteurs placés à l’intérieur de cet appareil captent alors les radiations émises et les restituent sur un écran.
    Le PET-Scan est principalement utilisé en cancérologie : la concentration du traceur dans certaines zones révèle en effet la présence, l’activité et l’étendue des tumeurs cancéreuses. Il peut être également effectué de manière répétée pour suivre l’efficacité du traitement ou pour rechercher d’éventuelles métastases invisibles sur une image obtenue par une autre technique d’imagerie.
    Avant toute chose, le patient doit être à jeun depuis au moins six heures. Il peut consommer de l’eau et des boissons non sucrées mais pas de repas. « Lorsqu’il arrive dans le service, on vérifie sa glycémie et si celle-ci est correcte on lui injecte le traceur. Le patient est alors laissé au repos pendant une heure, le temps que le médicament se distribue dans l’organisme et soit capté par les cellules qui consomment du sucre. Passé ce délai, il passe sous la caméra », précise le spécialiste.
    Le PET scan n’entraîne aucun effet secondaire puisque les quantités de médicament que l’on injecte sont vraiment très faibles. Il n’y a pas de réactions allergiques ni de nausées ou vomissements.

    Source : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2584359-pet-scan-pourquoi-definition-effets-secondaires-fatigue-prix/

  • La thyroïde est une petite glande d’environ 5 cm de diamètre située sous la peau du cou et au-dessous de la pomme d’Adam. Les deux moitiés (lobes) de la glande sont connectées par une partie centrale (appelée isthme) qui confère à la thyroïde la forme d’un papillon. Normalement, la thyroïde ne se voit pas et peut être à peine palpée. Si elle augmente de taille, les médecins peuvent la sentir aisément à la palpation ou la voir sous forme d’une masse proéminente au-dessous ou sur les côtés de la pomme d’Adam.
    La thyroïde sécrète les hormones thyroïdiennes qui contrôlent la vitesse des fonctions chimiques de l’organisme (métabolisme de base).
    Les hormones thyroïdiennes affectent de nombreuses fonctions vitales de l’organisme, comme la fréquence cardiaque, la vitesse à laquelle les calories sont brûlées, l’intégrité de la peau, la croissance, la production de chaleur, la fertilité et la digestion.

    Source : https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/troubles-de-la-thyro%C3%AFde/pr%C3%A9sentation-de-la-thyro%C3%AFde